Grand sportif d’endurance, Serge Rivest sait qu’en recherche comme en compétition, il faut se montrer persévérant, voire même entêté!
C’est là le secret du succès de ses travaux sur l’Alzheimer. Après avoir découvert la présence d’une certaine protéine toxique, les amyloïdes, dans le sang des personnes atteintes d’Alzheimer, Serge a voulu percer le mystère entourant cette maladie. Il a donc dédié sa carrière à la quête de meilleurs outils pour diagnostiquer et traiter l’Alzheimer beaucoup plus tôt. À force d’essais, d’erreurs et d’une bonne dose d’entêtement, il se rapproche d’un test qui permettra de savoir si une personne développera l’Alzheimer avant même l’apparition des premiers symptômes.
Et la persévérance dont Serge fait preuve dans ses recherches, il la met aussi à l’épreuve en dehors du laboratoire, notamment en participant à la Vasaloppet, une course de ski de fond de calibre international qui a lieu chaque année en Suède. Sur 90 km, de village en village, il se joint à 15 000 skieurs de haut niveau avec comme objectif en tête : la victoire!
Pour en savoir plus sur les recherches de Serge Rivest : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/serge-rivest/
Intrigué par l’infiniment petit, Éric Boilard a trouvé comment combiner cet intérêt dans son travail et dans ses loisirs. Microbiologiste et immunologiste, il étudie comment les plaquettes et les petites vésicules extracellulaires qu’elles produisent, appelées microparticules, contribuent aux réactions inflammatoires dans la polyarthrite rhumatoïde, le lupus et les réactions indésirables lors de transfusions sanguines ou de rejets de greffes.
En plus de ses travaux sur les microparticules, Éric se passionne pour la photographie, plus particulièrement pour une technique qui lui permet de mettre en scène de tout petits personnages dans des décors à échelle humaine. Il a même mis en commun ses deux passions en réalisant un film qui présente certains rôles des plaquettes dans la polyarthrite rhumatoïde.
Par ses travaux, il vise à mieux comprendre les maladies rhumatismales et à améliorer le succès des greffes et transfusions sanguines.
Pour en savoir plus sur les recherches d’Éric Boilard : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/eric-boilard/
Conjuguer sa passion des voyages, la vie de famille et une carrière de scientifique en plein essor, c’est la prouesse qu’accomplit Iwona Rudkowska au quotidien. C’est d’ailleurs bien souvent pour présenter ses travaux en nutrition et sur la génomique pour prévenir le diabète de type 2 que cette jeune chercheuse voyage. Et certains l’ont déjà croisée, son bébé dans les bras, dans un congrès scientifique aux États-Unis... ou même en Europe!
Passionnée de nutrition, elle se fait un plaisir de partager ses plus récentes découvertes sur un domaine émergent : les diètes personnalisées. Selon ses travaux, qui combinent génomique et nutrition, il est possible de déterminer quelle approche nutritionnelle est la plus efficace en fonction des caractéristiques spécifique de chaque personne.
Avec ses recherches, Iwona espère améliorer la prévention du diabète de type 2, qui est un important enjeu de santé publique.
Pour en savoir plus sur les recherches d’Iwona Rudkowska : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/iwona-rudkowska/
Si vous cherchez Steve Lacroix la fin de semaine, vous le trouverez fort probablement dans les estrades d’un des nombreux arénas de la grande région de Québec. En plus de suivre les parties de hockey de ses deux fils, Steve scrute la glace à la recherche des meilleurs talents pour son équipe junior AAA, l’Everest de la Côte-du-Sud.
Et tout comme il observe les jeux des défenseurs, attaquants et gardiens sur la patinoire, en laboratoire il étudie les mouvements de l’équipe de cellules qui forment le système immunitaire et qui apparaissent subitement dans la moelle épinière à la suite d’un traumatisme ou de la sclérose en plaques.
Un peu comme une zamboni entre les périodes, certaines de ces cellules ont le rôle de nettoyer le site de lésion. Or, elles s’emportent parfois dans leur fonction et endommagent des structures encore en bon état. L’équipe de Steve Lacroix s’intéresse donc à de toutes petites cellules, les microglies, qui gèrent la défense et la réparation de l’organisme de multiples façons. D’une certaine façon, elles empêchent la zamboni d’emporter les buts et permettent à la partie de continuer.
Pour en savoir plus sur les recherches de Steve Lacroix : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/steve-lacroix/
Pour Clémence Belleannée, la recherche, c’est une affaire de famille! Scientifique comme ses quatre sœurs, cette détentrice de deux post-doctorats en biologie de la reproduction tente de percer les mystères de l'infertilité masculine.
L'infertilité masculine touche un homme sur 15 et dans 30 % des cas son origine n'est pas comprise. Dans ce contexte, Clémence étudie l'épididyme, un tube long de 6 mètres rattaché au testicule. Organe méconnu et pourtant essentiel, c’est là que les spermatozoïdes sont modifiés pour devenir mobiles et aptes à féconder. En déchiffrant les rouages de cette étape de maturation spermatique, son laboratoire vise à identifier de nouvelles cibles pour mieux diagnostiquer et traiter l'infertilité masculine.
Couturière à ses heures, elle sait autant assembler minutieusement des pièces de tissu qu’analyser chacun des segments de l’épididyme. De fil en aiguille, elle tisse ainsi un portrait global de la maturation des spermatozoïdes, une œuvre collective contribuant à aider les couples infertiles.
Pour en savoir plus sur les recherches de Clémence Belleannée : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/clemence-belleannee/
Adepte d’arts martiaux, Isabelle Laverdière est aussi d’attaque dans son laboratoire, où elle tente de trouver de nouvelles manières de vaincre le cancer, et plus particulièrement la leucémie, chez les enfants et les adolescents. Pharmacienne de formation, elle partage son temps entre la pharmacie pédiatrique de l’hôpital, son laboratoire au centre de recherche et l’Université Laval, où elle contribue à former les futurs pharmaciens et pharmaciennes.
Et c’est sur plusieurs fronts qu’elle assaille la maladie! En laboratoire, elle tente d’établir des liens entre certaines modifications génétiques et le succès des traitements chez chaque personne. Elle cherche aussi à faciliter l’adhésion au traitement d’entretien que doivent prendre les jeunes atteints de leucémie pour prévenir le retour de leur maladie.
En dehors du labo, de la pharmacie et du dojo, vous la croiserez peut-être sur la piste cyclable ou dans un sentier de randonnée, car rien n’arrête cette sportive invétérée!
Pour en savoir plus sur les recherches d’Isabelle : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/isabelle-laverdiere/
Promouvoir le bien-être et la santé durable par le plaisir, c’est le défi que s’est donné Michel Lucas, titulaire d’un postdoctorat en épidémiologie nutritionnelle. Selon son approche de recherche, c’est le plaisir éprouvé qui fait en sorte qu’on intègre plus facilement les saines habitudes de vie et que celles-ci perdurent.
Prenez par exemple son projet VisezEau, qui incite les jeunes à valoriser et boire plus d’eau non embouteillée afin de délaisser les boissons gazeuses. Son dicton : « Arroser les fleurs et non les mauvaises herbes ». Cette initiative, qui sera déployée cette année auprès de plus de 13 600 étudiants, mise sur des superhéros colorés, des bandes dessinées et des ateliers ludiques durant lesquels les participants développent leur pensée critique à l’égard de l’environnement et de la santé durable. De plus, il anime des ateliers sur la gastronomie et l’exploration des sens, qui permettent aux gens de découvrir que bien manger, c’est bien plus qu’une question de santé, c’est d’abord et avant tout une question de plaisir partagé!
Lorsqu’il n’est pas en train d’élaborer et de mener un de ses nombreux projets d’éducation par le plaisir, Michel travaille sa patience dans les magnifiques rivières à saumon de sa Gaspésie natale, à profiter des plaisirs de la nature.
Pour en savoir plus sur les recherches de Michel Lucas : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/michel-lucas/
Déjà tout jeune, en observant la transformation de l’eau d’érable en sirop, en sucre et en tire à la cabane à sucre familiale, Marc-André Fortin savait vers quel métier se diriger : ingénieur en matériaux! Ce qu’il ignorait à l’époque, c’est que sa carrière le mènerait dans les laboratoires d’un centre hospitalier, à élaborer notamment de nouvelles techniques de traitement pour le cancer.
Nanoparticules d’or, hydrogel, impression 3D et biomatériaux, ce ne sont là que quelques exemples de projets auxquels s’intéresse Marc-André. Mais que fait-on avec des nanoparticules d’or? Avec son équipe de recherche, Marc-André tente de trouver de nouvelles manières d’administrer les traitements contre le cancer, qui causeraient moins d’effets indésirables. C’est là qu’entrent en jeu les nanoparticules d’or, qui permettraient d’administrer le traitement de manière ultra-précise, sans endommager les organes entourant la tumeur.
Avec son œil pour les fins détails, il se passionne aussi pour la cartographie ancienne, qui lui permet de retracer l’histoire de la vallée du St-Laurent à travers les œuvres des cartographes de l’époque. Toujours amateur d’érable, il enseigne maintenant à ses enfants les mystères de la transformation de sève en sucre.
Pour en savoir plus sur les recherches de Marc-André Fortin : crchudequebec.ulaval.ca/recherche/chercheurs/marc-andre-fortin/